L’alto Anne Andrey-Chassot se présente:
Tout d’abord il faut dire que ma maman était une Brodard de la Roche et que chez les Brodard, on chante !
A chaque réunion de famille, je me suis retrouvée debout sur une chaise ou sur une table à devoir chanter la dernière chanson apprise à l’école. Contrairement à d’autres, j’aimais ça.
Arrivée à l’école secondaire, j’ai eu la chance d’avoir André Ducret comme professeur de chant et j’ai fait partie des premières filles à entrer au chœur du collège St-Michel. C’était quelque chose ! Une poignée de filles et plein de garçons, à cet âge, c’était super motivant.
Dès lors, j’ai toujours chanté dans un ou plusieurs chœurs à la fois. Si je les énumère tous, c’est pour faire un petit coucou à tous ces directeurs et professeurs qui m’ont fait aimer le musique.
– Le Chœur du Collège St-Michel avec André Ducret
– Le Chœur de l’école normale avec Bernard Chenaux puis Roger Karth
– L’ensemble vocal de Villars-sur-Glâne avec Pierre-Georges Roubaty
– Le Petit Chœur de Fribourg avec Ignace Ruffieux
– Le Chœur de l’opéra de Fribourg avec Sylviane Huguenin
– Le Chœur de Pique devenu De Musica avec Laurent Gendre
– Orlando avec Laurent Gendre
– Le chœur mixte du Christ-Roi pour les parties solistes avec Guy Lattion
En parallèle, j’ai suivi des cours au conservatoire avec Liane von Scarpatetti, Marie-Françoise Schouwey et Max Jendly : que du bonheur !
Pourquoi mon cœur appartient-il désormais au Quatuor Laqué ? Après toutes ces années à chanter comme choriste, c’est très excitant d’assumer seule son registre. C’est vrai, je l’avoue, je suis morte de trouille avant les concerts et je me demande même à chaque fois ce que je fais là mais quel plaisir lorsqu’on salue le public en tenant par la main ses petits camarades de scène. Ces moments-là, je ne les échangerais pour rien au monde.
Anne vue par les autres:
Elle est souriante, dynamique et nous fait du bien. En plus, grâce à elle, les soupers-famille en Quatuor, c’est devenu une tradition incontournable! Anne ? C’est notre remède contre le trac, car le sien est tellement important qu’on ne peut pas penser au nôtre. De toute façon, trac ou pas trac, elle assure! Anne c’est plus qu’Anne, c’est tout un monde qui virevolte autour d’elle et qui égaie la vie du quatuor. Des copines un peu partout, qui téléphonent ou qui viennent nous entendre; un mari, Dominique, dont la qualité d’écoute (il nous trouve bons, c’est dire…) n’a d’égale que ses cocktails délicieux (ça fait longtemps, tiens)…